Par Dre Melisa Holmes, gynécologue-obstétricienne et fondatrice de Girlology
En tant que gynécologue, j’aime aider les gens à comprendre leur corps et son fonctionnement. Il est important de s’instruire et de prendre sa santé en main. Il arrive toutefois qu’en voulant se renseigner sur une maladie ou un problème de santé sur Internet, les gens tombent sur des sites ou des contenus peu fiables et se retrouvent avec des informations non seulement erronées, mais parfois même dangereuses. Heureusement, vous êtes ici au bon endroit.
En ce qui concerne les tampons, je pense avoir tout entendu ! Voici donc huit idées reçues parmi les plus courantes sur les tampons, et quelques réalités médicales pour clarifier les choses.
Vous pensez tout savoir sur les tampons ? Le moment est venu de démêler le vrai du faux.
POURQUOI C’EST FAUX : Ce n’est pas possible. Un tampon n’est qu’une protection contre les règles. Cela n’a rien à voir avec la virginité, qui concerne la sexualité. Cette préoccupation repose en grande partie sur l’idée qu’un tampon puisse affecter l’hymen, une fine membrane élastique qui entoure l’orifice vaginal. Les tampons sont suffisamment petits pour passer à travers l’orifice vaginal sans endommager l’hymen chez la plupart des femmes. Sachez par ailleurs que l’hymen peut changer de forme ou « se rompre » avec l’âge, un changement de poids et même des activités physiques normales, pas seulement lors d’un rapport sexuel. Pour en savoir plus, consultez notre guide Les tampons peuvent-ils vous faire perdre votre virginité ?
POURQUOI C’EST FAUX : Il est possible qu’un tampon soit poussé plus haut à l’intérieur du vagin et même que la ficelle y reste coincée, mais il n’est en aucun cas « perdu ». Il est toujours là. Le col de l’utérus forme en effet une barrière entre le vagin et l’utérus qui empêche le tampon d’aller où que ce soit. En gros, le vagin est une impasse.
POURQUOI C’EST FAUX : Les tampons ne sont pas la cause du syndrome du choc toxique (SCT). Ce syndrome est dû à une souche de bactérie qu’on appelle le staphylocoque doré. Le syndrome du choc toxique est très rare, mais se soigne aussi parfaitement, surtout s’il est rapidement identifié. Pour en savoir plus, consultez notre article Syndrome du choc toxique et tampons.
POURQUOI C’EST FAUX : Il n’y a pas de limite d’âge pour commencer à utiliser des tampons. Une fois qu’on a ses règles, on est tout à fait en âge de mettre un tampon (et le vagin est suffisamment grand pour pouvoir utiliser un tampon sans avoir peur de se blesser ou de ressentir des douleurs inhabituelles). Si vous venez d’avoir vos premières règles et que vous n’avez encore jamais utilisé de tampon, assurez-vous seulement de savoir les utiliser correctement et en toute sécurité. Vous attendez vos premières règles ou venez de les avoir ? Consultez ce guide pour en savoir plus sur les premières règles et le cycle menstruel.
POURQUOI C’EST FAUX : Les tampons n’ont aucun effet sur l’endométriose. Il reste encore beaucoup de choses à apprendre sur cette maladie, mais l’une des causes est liée au fait que le flux menstruel « remonte » à l’extérieur des tubes utérins. Certaines personnes pensent qu’un tampon pourrait bloquer le col de l’utérus et ainsi faire « remonter » le sang menstruel dans l’utérus et à l’extérieur des tubes utérins, ce qui est juste impossible. Les tampons ne peuvent pas bloquer le col de l’utérus et lorsqu’ils sont pleins, le sang menstruel qui ne peut plus être absorbé est évacué par le vagin. Il ne « remonte » pas dans l’utérus.
POURQUOI C’EST FAUX : L’urine sort de l’urètre. Le tampon s’introduit quant à lui dans le vagin, qui se trouve derrière l’urètre. Il est donc possible d’uriner sans mouiller son tampon. Lorsque vous allez aux toilettes, pensez à repousser la ficelle vers le côté ou l’arrière pour ne pas uriner dessus, car une ficelle mouillée peut être désagréable. Changez simplement de tampon lorsque vous devez le faire en fonction de votre flux, pas de votre vessie. Apprenez-en plus sur ce que vous pouvez faire (ou pas) avec un tampon.
POURQUOI C’EST FAUX : Absolument pas. Le vagin est de toute façon un organe naturellement extensible : si un bébé peut en sortir, un tampon peut facilement y entrer sans rien changer.
POURQUOI C’EST FAUX : L’affirmation selon laquelle les tampons biologiques seraient plus sûrs pour le vagin ne repose sur aucune preuve scientifique. Le risque de syndrome du choc toxique est le même, que le tampon soit bio ou pas. Tampax fabrique des tampons avec un cœur absorbant en coton 100 % biologique (Tampax Protection Coton) et des tampons classiques, car c’est bien d’avoir le choix. Si vous avez un mode de vie bio et que c’est important pour vous, des tampons biologiques semblent donc un choix naturel. Mais si vous n’utilisez pas de tampon biologique, n’ayez aucune inquiétude et ne vous sentez pas coupable. L’un n’est pas plus sûr que l’autre.
Voilà ! Huit idées reçues sur les tampons balayées par une gynécologue !
Les tampons Tampax Pearl Compak Régulier vous apporteront protection, confort et aisance en cas de saignements faibles à moyens. Ils sont dotés d’une technologie spéciale qui permet au tampon de se modeler au contact du corps et d’éviter les fuites. Un applicateur doté d’une prise en main confortable vous permettra de placer facilement le tampon à son emplacement.